Molière… paroles de femmes


Nous avons ici compilé quelques extraits de femmes qui ont écrit sur leur expérience, leurs références, l’influence de Molière sur leur vie… Nous les présentons dans l’ordre chronologique. Cette liste est susceptible d’être complétée au fil du temps.

Sommaire

Germaine de Staël (1766-1817)

Madame de Staël est romancière et essayiste française d’origine suisse romande.

Après avoir réfuté les diverses objections qui ont été faites contre mon ouvrage, je sais fort bien qu’il est un genre d’attaque qui peut éternellement se répéter ; ce sont toutes les insinuations qui ont pour objet de me blâmer, comme femme, d’écrire et de penser. J’offre d’avance la traduction de toutes ces sortes de critiques dans les vers de Molière, que je rappelle ici :

« Non, non, je ne veux point d’un esprit qui soit haut,

Et femme qui compose en sait plus qu’il ne faut ;

Je prétends que la mienne, en clartés peu sublime,

Même ne sache pas ce que c’est qu’une rime ;

Et c’est assez pour elle, à vous en bien parler,

Que savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer. »

Arnolphe, dans L’École des femmes.

Je conçois qu’on puisse se plaire dans ces plaisanteries, quoiqu’elles soient un peu usées ; mais je ne comprends pas comment il serait possible que mon caractère ou mes écrits inspirassent des sentiments amers. Un motif quelconque peut en suggérer le langage ; mais, en vérité, je ne crois pas que personne les éprouve réellement.

Source : Note 9 de la Préface de seconde édition de De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales

George Sand (1804-1876)

George Sand est romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française.

George Sand en perruque Molière
Nadar (1820-1910), photographe, 1862.
BnF, département des Estampes et Photographie, N-2 (SAND, GEORGE)
© Bibliothèque nationale de France

George Sand a toute sa vie manifesté un grand intérêt pour Molière. Dès le pensionnat, elle monte Le Malade imaginaire, comme elle le rapporte dans Histoire de ma vie. En 1848, elle soutient l’initiative d’un théâtre gratuit et met en scène Molière dans un prologue intitulé Le roi attend. En 1851, elle écrit une pièce sur les derniers jours de Molière, épuisé par les querelles de cour.
On ne sait à quelle occasion Nadar fit poser George Sand en perruque de Molière. (Source : Classes Bnf)

Louise Michel (1830-1905)

Louise Michel vers 1880

 

Louise Michel  est institutrice, écrivaine, anarchiste. Figure de la Commune de Paris. Dans ses Mémoires, elle fait plusieurs allusions à Molière qui vient renforcer la cause des femmes.

 

Chapitre 3

« Mon grand-père, suivant la circonstance, m’apparaissait sous des aspects différents ; tantôt, racontant les grands jours, les luttes épiques de la première République, il avait des accents passionnés pour dire la guerre de géants où, braves contre braves, les blancs et les bleus se montraient comment meurent les héros ; tantôt, ironique comme Voltaire, le maître de son époque, gai et spirituel comme Molière, il m’expliquait les livres divers que nous lisions ensemble. »

Chapitre 7

« Le souvenir de deux êtres ridicules qui, se suivant comme des oies ou des spectres (il y avait de l’un et de l’autre) m’avaient, l’un après l’autre, demandée à mes grands-parents dès l’âge de douze à treize ans, m’eût éloignée du mariage si je ne l’eusse été déjà.

Le premier, véritable personnage de comédie, voulait faire partager sa fortune (qu’il faisait sonner à chaque parole comme un grelot) à une femme élevée suivant ses principes (c’est-à-dire dans le genre d’Agnès) ; il était un peu tard pour prendre cette méthode après tout ce que j’avais lu.

L’animal ! On eût dit qu’il avait dormi pendant une ou deux centaines d’années et venait nous réciter cela à son réveil.

On me laissa répondre moi-même ; j’avais justement ce jour-là lu avec mon grand-père dans sa vieille édition de Molière. Le prétendant me faisait si bien l’effet du tuteur d’Agnès que je trouvai moyen de lui glisser à propos une grande partie de la scène où elle dit :

Le petit chat est mort !

Je lui avais même répondu cela, mot à mot, — il ne comprenait pas !

Alors, en désespoir de cause, je le regardai bien en face, et avec la naïveté d’Agnès, je lui dis effrontément : Monsieur, est-ce que l’autre est en verre aussi ? (Il avait un œil de verre).

Mes parents me semblèrent un peu gênés ; lui, de l’œil qui n’était pas en verre, me lança un regard venimeux : il n’avait plus envie de faire de moi sa fiancée.

A cette époque je grandissais beaucoup, ma robe était très courte, j’avais un tablier plein de déchirures et mon filet à crapauds passait dans la poche ; je regrettais de n’en avoir pas quelques-uns à faire passer adroitement dans la sienne, mais il n’y eut pas besoin de cela ; il ne revint pas.

Molière m’inspira également pour le second de ces cocasses individus. »

Ils ne se connaissaient pas, je crois, et pourtant les deux faisaient la paire.

Même idée de se choisir une fiancée toute jeune et de la faire repétrir comme une cire molle pendant quelques années avant de se l’offrir en holocauste.

Avez-vous remarqué combien d’êtres vont deux à deux, trois à trois, pareils aux astres qui gravitent les uns autour des autres ? Ces deux étoiles doubles avaient quelque chose de fantastique, mais le rire en détruisait l’impression.

Celui-là, je lui tins à peu près ce discours : Vous voyez bien ce qui est là au mur (c’était une paire de cornes de cerf) ? Eh bien ! je ne vous aime pas, je ne vous aimerai jamais, et si je vous épousais je ne me gênerais pas plus que Mme Georges Dandin ! Vous en porteriez cent mille pieds plus haut que cela sur votre tête !

Il ne revint jamais, persuadé que je lui disais la vérité, mais on me recommanda d’être une autre fois plus réservée en citant les vieux auteurs. »

Chapitre 9

« Si l’égalité entre les deux sexes était reconnue, ce serait une fameuse brèche dans la bêtise humaine.

En attendant, la femme est toujours, comme le disait le vieux Molière, le potage de l’homme.

Le sexe fort descend jusqu’à flatter l’autre en le qualifiant de beau sexe.

Il y a fichtre longtemps que nous avons fait justice de cette force-là, et nous sommes pas mal de révoltées, prenant tout simplement notre place à la lutte, sans la demander. — Vous parlementeriez jusqu’à la fin du monde !

Pour ma part, camarades, je n’ai pas voulu être le potage de l’homme, et je m’en suis allée à travers la vie, avec la vile multitude, sans donner d’esclaves aux Césars. »

Source : Louise Michel, Mémoires

 

Cécile Sorel (1873-1966)

Cécile Sorel est comédienne, 339e sociétaire de la Comédie française (entrée en 1901). Elle est davantage connue sous le nom de Comtesse de Ségur.

 

Cécile Sorel marchant seule sous les arcades – Paris – Médiathèque de l’architecture et du patrimoine (Wikimedia Commons)

« Laissez-moi remercier Molière. Il m’a magnifiée. […] Que de pays nous avons gagnés avec Le Misanthrope. Que peuples sont venus à nous. Que de gens criaient Vive la France après Le Misanthrope. Mais Molière est notre plus grand ambassadeur et je le remercie de toute mon âme. »

Source : Cécile Sorel remercie Molière. Tribune de Paris : Les hommes, les événements, les idées à l’ordre du jour, 1949. Entendu dans Molière le loup et le chien, épisode 9.

 

Charlotte Delbo (1913-1985)

Charlotte Delbo est écrivaine. Assistante de Louis Jouvet, puis résistante, elle déportée à Auschwitz-Birkenau dans le convoi du 24 janvier 1943 comprenant 230 femmes dont elle sera une des 49 rescapées.

Elle raconte dans Auschwitz et après, II comment dans le petit camp agricole de Raïsko où elle ses compagnes de détention furent envoyées, elles purent avec monter Le Malade imaginaire (ou plutôt une réécriture de mémoire).

« Et voilà que dans ce petit camp, nous revenions à la vie et tout nous revenait. Tous les désirs, toutes les exigences. Nous aurions voulu lire, entendre de la musique, aller au théâtre. Nous allions monter une pièce. N’avions-nous pas le dimanche libre et une heure le soir ?

Claudette, qui travaillait au laboratoire où elle avait table, crayon et papier, entreprend de récrire Le Malade imaginaire, de mémoire. Le premier acte achevé, les répétitions commencent.

J’écris cela comme si ç’avait été aussi simple. On a beau avoir une pièce bien en tête, en voir et en entendre les personnages, c’est une tâche difficile à qui relève du typhus, est constamment habité par la faim. Celles qui pouvaient aidaient. Une réplique était souvent la victoire d’une journée. Et les répétitions… Elles avaient lieu après le travail, après le souper – puisqu’on disait le souper pour deux cents grammes de pain dur et sept grammes de margarine – au moment où l’on éprouve davantage la fatigue, dans une baraque gelée et sombre. User de persuasion et de menace, faire appel à l’esprit de camaraderie, manier la flatterie et l’injure, était le lot quotidien des animatrices. L’émulation jouait aussi, et la fierté. Il s’agissait de montrer aux Polonaises avec qui nous étions, et qui chantaient si bien, de quoi nous étions capables.

Chaque soir, battant la semelle et battant des bras – c’était en décembre – nous répétions. Dans l’obscurité, une intonation juste prenait une étrange résonance.

Le jour fixé pour le spectacle – le dimanche après Noël – approchait. Mais il était impossible de rien installer d’avance à cause de la surveillante, une SS que ses amours occupaient beaucoup, ce qui nous laissait un peu de champ. Eva, la dessinatrice, fait une affiche qu’on fixe à la porte intérieure de la baraque, le samedi, après la dernière ronde des SS. Pourquoi une affiche, quand tout le monde était au courant ? C’est qu’enfin nous sommes dans l’illusion. Une affiche en couleurs où on lit : « Le Malade imaginaire, d’après Molière, par Claudette. Costumes de Cécile. Mise en scène de Charlotte. Agencement scénique et accessoires de Carmen. » Suit la distribution, avec Lulu dans le rôle d’Argan. Mais notre pièce était en quatre actes. Nous n’étions pas arrivées à retrouver la coupe de Molière. Pourtant, autant que je me souvienne, tout y était.

Dès le matin, perdant pour la première fois souci de la soupe, des corvées et du pain, nous nous affairons. Ce que Cécile réussit à faire avec des tricots mués en pourpoints et en casaques, les chemises de nuit, les pyjamas transformés en hauts-de-chausses pour les hommes (seuls éléments vestimentaires qui ne fussent pas d’uniforme. Comment nous les avions eus serait trop long à raconter) est presque inimaginable. Le rayé s’était révélé immétamorphosable. Heureusement, nous utilisions, pour sélectionner les graines de nos plantes (ai-je dit que nous étions dans cette station d’essai où l’on étudiait un pissenlit à latex que les Allemands avaient découvert en Russie et voulaient acclimater ?) des espèces de cages en tulle. Voilà le tulle devenu jabots, manchettes, canons, nœuds, écharpes. Une robe de chambre en matelassé azur – pièce sans prix de notre vestiaire – fait une somptueuse robe à tournure pour Bélise. Une poudre jaune vert, dont je ne sais pas la composition, peut-être un insecticide, sert au maquillage des médecins, bilieux à merveille. On crie dans le dortoir : « Toutes celles qui ont leur tablier noir propre (le tablier noir faisait partie de la tenue), prêtez-le ! Tout de suite, s’il vous plaît, l’habilleuse attend ! » Avec six tabliers, Cécile drape un médecin qu’elle coiffe d’un cône de carton noirci à l’encre autour duquel elle a fixé des copeaux de bois en mèches raides. Claudette, l’auteur, est contente du résultat, mais ne se console pas que les hommes n’aient ni perruque ni chapeau, que Bélise n’ait pas d’éventail. « Sous Louis XIV, oyons ! » Hélas, nos cheveux, rasés à l’arrivée, n’ont encore que quelques centimètres. Par contre, il y a des cannes. Ce sont des bâtons enrubannés de tulle.

Les tables du réfectoire, débarrassées de leurs pieds (sinon la scène eût été trop haute dans la baraque très basse de plafond), juxtaposées, figurent une estrade. Les couvertures, habilement manœuvrées par Carmen, qui a un marteau, des clous et de la ficelle, qu’elle avait longtemps convoités avant de réussir à les voler au SS jardinier, les couvertures forment un rideau qui n’est pas le moindre de nos succès. D’autres couvertures, clouées aux fenêtres, obscurcissent la salle. Seule est éclairée la scène où Carmen, électricien autant que machiniste, a installé une baladeuse en projecteur. « Où a-t-elle volé tout cela ? – Je vous expliquerai… » Pour le moment, elle cloue, elle attache. On a aussi des coulisses : couvertures et ficelles. Et une souffleuse, avec le texte, s’il vous plaît.

On frappe les trois coups. Le rideau se lève (non, il s’écarte). Les Polonaises forment le public. La plupart comprennent le français.

Le rideau se lève. Argan, dans un fauteuil fait de caisses que cachent des couvertures, lui-même enveloppé de couvertures, agite sa sonnette : une boîte de conserve où est logé un morceau de verre, je crois. « Non, avait dit Carmen, je ne veux pas d’un caillou.

Un caillou, ça sonne trop mal. »

Le rideau se lève. C’est magnifique. C’est magnifique parce que Lulu est une comédienne-née. Ce n’est pas seulement par son accent marseillais qui fait penser à Raimu, mais par son visage bouleversant de naïveté vraie. Cette nature d’humanité, cette générosité.

C’est magnifique parce que quelques répliques de Molière, ressurgies intactes de notre mémoire, revivent inaltérées, chargées de leur pouvoir magique et inexplicable.

C’est magnifique parce que chacune, avec humilité, joue la pièce sans songer à se mettre en valeur dans son rôle. Miracle des comédiens sans vanité. Miracle du public qui retrouve soudain l’enfance et la pureté, qui ressuscite à l’imaginaire.

C’était magnifique parce que, pendant deux heures, sans que les cheminées aient cessé de fumer leur fumée de chair humaine, pendant deux heures, nous y avons cru.

Nous y avons cru plus qu’à notre seule croyance d’alors, la liberté, pour laquelle il nous faudrait lutter cinq cents jours encore. »

Source : Charlotte Delbo – Auschwitz et après, II : Une connaissance inutile 

 

Ariane Mnouchkine (1939-)

Ariane Mnouchkine est metteuse en scène, réalisatrice et scénariste, fondatrice du Théâtre du Soleil. En 1978, elle mettait en scène son Molière, un film consacré à la vie de Jean-Baptiste Poquelin, avec Philippe Caubère.

« Travailler sur les textes de Molière […] c’est aller contre l’ignorance et le despotisme. »

L’enfant du théâtre forain

« Parce que ce n’est pas le génie qui m’intéressait, mais l’homme dans son siècle, l’acteur, qui par la joie du théâtre, se met à écrire du théâtre, et devient le témoin privilégié de ce XVIIème siècle sauvage et raffiné. »

L’homme de cour 

« Molière est-il vraiment devenu un homme de la Cour ? Il a dû effectivement en passer par la cour pour que sa troupe vive et survive, mais cela n’a jamais fait de lui un courtisan. On ne peut pas jeter aujourd’hui sur ce siècle et sur les rapports de Molière avec le Roi un regard anachronique, un jugement d’aujourd’hui. »

L’homme de combat

  • « Je n’avais pas mesuré le courage qu’il fallait pour écrire et monter Tartuffe. Je n’ai mesuré qu’une parcelle de ce courage, en montant la pièce, quand des gens sont venus nous prévenir que l’on pouvait avoir des ennuis avec ce spectacle… Vous imaginez alors combien les acteurs, à l’époque, ont dû trembler ! »
  • … « mais son outil, l’écriture, reste acérée et subversive. Son courage extrême fait de lui le saint-patron des gens de théâtre. »
  • … « il risque à chaque instant la prison, la ruine, la déchéance. mais il continue, il écope de tout, parfois même il se trompe d’amis, et Lully le trahit. »
  •  « Il sait que le théâtre doit faire de la subversion, de la pédagogie, de l’enquête et des révélations. »

L’homme de troupe

« Molière est un acteur, un chef de troupe, quelqu’un avec qui je me sens en fraternité, un homme de son temps.[…] On conçoit rarement aujourd’hui l’aventure théâtrale comme l’aventure d’une troupe, alors qu’au XVIIème siècle, on ne peut concevoir les choses autrement. »

Le maître

  • « Réaliser Molière me permettait de me rappeler et de rappeler aux acteurs à quelle lignée nous appartenions. Même le dernier des amateurs appartient à une histoire, à une lignée. »
  • « Si Molière, Copeau, Dullin, ou Jouvet n’avaient pas existé, je n’aurais moi-même jamais fait de théâtre. Ils sont les défricheurs, ils sont les grands savants. On leur doit les grandes découvertes. »
  • « Je pense que l’aventure du Théâtre du Soleil s’inscrit dans cette lignée. Mon ancêtre, celui que je peux nommer sans me sentir ridicule, c’est Molière, qui lui-même s’inscrit dans l’histoire et dans la politique de son temps. »

L’honnête homme

  • « Molière est un gentilhomme qui ne porte pas d’épée. »
  • « il gardait une fois indestructible dans le pouvoir du théâtre, telle que nous devons la conserver aujourd’hui. Travailler sur les textes de Molière est indispensable, c’est aller contre l’ignorance et le despotisme. »

(Source des extraits ci-dessus : Portrait de Molière par Ariane Mnouckine sur le site du Théâtre du soleil (Propos recueillis par Pierre Notte pour la revue Théâtres à l’occasion de la sortie DVD du film en 2004.)

 »

«Je pensais que l’histoire de Molière, si on la racontait bien, nous concernait nous. Et à tel point qu’elle concernerait aussi les autres. C’était une interrogation sur ça : est-ce qu’avoir envie de faire plaisir, dans un spectacle, est un péché ? (…) Moi je m’excuse mais pendant quatre heures j’ai envie – comme on dit dans le midi – que les gens se régalent !»

  • Lumni, Le Molière d’Ariane Mnouchkine
17 avr. 1977, le Molière d’Ariane Mnouchkine Journal de 20 heures  (Lumni via Eduthèque)

 

Julie Deliquet (1980-)

Julie Deliquet est metteuse en scène, directrice du Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis depuis mars 2020. Elle met en scène « met en scène l’émulation artistique qui anima la vie de Molière et des siens » avec sa 3e pièce au Français en se concentrant sur les années 1662-1663.

Jean-Baptiste, Madeleine, Armande et les autres… du 16 juin au 25 juillet 2022

Dans Théâtral magazine n° 93 (mai-juin 2022), elle répond à la question « Quel rapport entretenez-vous avec Molière? »

« C’est un auteur que j’ai rencontré à l’école, que ‘ai étudié et joué petite fille, en débutant le théâtre. C’est l’enfance pour moi, ça fait partie de mon ADN en quelque sorte. »